Un voyage imaginaire à Rio de Janeiro est tout ce dont on a besoin de temps en temps… Ouvrir ses yeux et passer de l’obscurité du sommeil au bleu qui fait rêver de la mer, voilà une sensation qui fit mon âme trembler, mais qui était difficile à expliquer en utilisant des mots ordinaires. Voyageant toute la nuit dans l’autobus, je ne pus pas me rendre compte des beautés qui se déroulaient sous mes yeux fermés, fatigués.
Seulement les premiers rayons du soleil et le brouhaha des voyageurs qui commençaient à se réveiller m’attirèrent l’attention. Après un vol à travers l’océan, en quittant la belle Europe, après de longues routes à parcourir en voiture, j’y étais finalement arrivée. Rio de Janeiro. Culture, richesse, couleurs, un mélange qui était pour moi comme une overdose qui m’enchantait les sens et, pour un instant qui semblait interminable, j’oubliai tous mes plans.
Les cris des oiseaux me rappelaient que j’avais des choses à faire et que je devais me rendre chez mes hôtes, des gens bienveillants qui avaient tout de suite accepté de m’héberger chez eux. Une fois arrivée là, je remarquai tous ces yeux doux se figeant sur moi. Je n’avais jamais été une fille capable d’accrocher l’œil, mais je supposai que c’était mon air européen qui faisait tout.
J’acquiesçai de la tête comme réponse à leur invitation d’aller à un piquenique, mais je ne m’attendais pas à ce que nous allions sur la plage pour l’organiser. Si j’avais su, j’aurais utilisé ma crème solaire, même si j’aimais la danse des rayons du soleil sur ma peau, je ne risquais jamais de m’exposer trop. Mes yeux embrassèrent dans une image d’ensemble deux étendues qui fusionnaient comme des amoureux: le sable mordoré et la mer d’azur.
La plus belle histoire sous mes yeux, une histoire dont j’étais le personnage principal. Le premier contact avec la gastronomie locale fut une autre occasion de découvrir tout ce que Rio avait à offrir. Les galettes « Empadas » et le célèbre « Feijoada » m’ont appris tout ce que signifiait le goût traditionnel.
Je rêvais déjà de voir la statue gargantuesque de Jésus Christ, un symbole de Rio de Janeiro, lorsque j’essayais aussi d’avoir une conversation en portugais avec mes hôtes. J’étais émerveillée par la multitude de choses que j’ai apprises pendant une seule journée. Au fur et à mesure que le soir approchait, on allumait les lumières et on se préparait pour un spectacle époustouflant.
Je ne ratai ni la longue promenade au bord de la mer, quand je pris un peu de temps pour respirer l’air frais et pour analyser le monde autour de moi. Je ne voyais qu’un monde sans souci, un monde qui se réjouissait des petits bonheurs de la vie et qui débordait d’une brillance naturelle, spécifique à la vivacité d’un pays toujours jeune.
Un voyage imaginaire à Rio de Janeiro
L’après-midi passa très vite, les jours se transformèrent en semaines et le temps vola comme si j’avais claqué des doigts. Chaque soir, je fus témoigne d’un spectacle de la vie, dont les acteurs étaient les autochtones. Les bistrots de Rio étaient un vrai délice. Les rires, les odeurs, les sons composaient la rhapsodie de Rio. Il était presque impossible de t’ennuyer là-bas, car l’esprit carnavalesque qui flottait dans l’air maintenait la ville vive. Les rues étaient bigarrées comme les tableaux des peintres, illustrant un paysage pittoresque où la tradition latino-américaine règnait.
Les moyens de transport étaient bondés de touristes qui riaient et qui prenaient des photos, tandis qu’un garçon affichait des placards partout, annonçant un autre événement qui aurait lieu. Moi aussi je fus ravie de voir les costumes, les danses et d’entendre les chansons. Ce n’était pas seulement le fourmillement de la ville au soir que j’aimais, mais les moments de solitude aussi, une citronnade à la main, marchant sur des coquillages, tandis que le nez était effleuré par l’odeur de pamplemousse. Pendant ces jours, je distinguai tant de couleurs que je me sentais comme un artiste: smaragdin, ivoire, turquoise, terre de Sienne, mauve.
Les plages isolées étaient parfaites comme thébaïdes, propres à la méditation et à l’incursion à l’intérieur, pour trouver mes désirs, mes peurs, mes bonheurs et pour me découvrir comme être. Mes pensées tintinnabulaient. Mes pensées avaient le goût du miel et une texture fluide. Voilà donc, l’Amérique Latine m’avait enseigné des choses sur moi.
Mais la vie concrète était caractérisée par les magasins d’où l’on pouvait s’acheter tout ce qu’on désirait et, très souvent, acheter à bon compte. Je m’achetai des souvenirs qui allaient porter la réminiscence de ces jours coruscants. J’avais passé un tres beau temps en explorant Rio de Janeiro. J’espérais y revenir le plus vite possible.
J’entends une voix. Est-ce possible que mon voyage finisse par entendre une voix si familière maintenant que je suis parmi des étrangers ? Mes yeux s’ouvrent une fois de plus, mais ce n’est pas la mer que je vois. Les branches d’un arbre couvrent le ciel et je sens l’odeur des feuilles vertes. A côté de moi, un livre sur… l’Amérique Latine. Donc, j’ai rêvé d’un périple, d’un voyage imaginaire qui a duré des semaines pendant seulement deux heures. Ma passion pour l’Amérique Latine et mon esprit créatif ont été capables de créer un voyage imaginaire parfait, que j’espère vivre un jour.
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1 thought on “Rio de Janeiro: Comment y arriver à travers un voyage imaginaire”
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